Redécouvrez les premiers romans de Pierre Sabourin

ISBN 978-2-9519029-2-3
400 pages. 20€.

LE VILLAGE DES BONS

La boulangerie du Village des Bons, Marcel et Marceline l’ont ouverte en 1920 juste après leur mariage. Ils y prospèrent tout en élevant leurs cinq enfants. Non sans crainte d’un avenir où, dès 1934, puis sous le Front Polulaire, grondent les menaces du Communisme et du National-Socialisme.
Sensibles aux corporatismes de droite, Marcel et Marceline adhèrent à une ligue patriotique. Avec la guerre, tout naturellement comme beaucoup de Français, ils se rallient à la France du Maréchal Pétain.
Commerçants trop bavards à coup sûr, mais patriotes au comportement irréprochables, leurs opinions conduiront Marcel et Marceline à vivre la Libération comme le drame de leur vie.

A propos de l’ouvrage

A propos d’une conférence donnée à Rochefort pour présenter  » LE VILLAGE DES BONS « , Pierre Sabourin a beaucoup insisté sur l’authenticité des événements, et la réalité des personnages du roman, quels que soient les noms d’emprunt qu’il a dû, par respect, leur donner. Ces propos sont d’ailleurs repris dans la postface de l’ouvrage.
Le titre du livre mérite une première explication. Il est tiré du nom d’un bourg de Rochefort-sur-mer, qui , à l’origine était celui de la famille « Bon » qui y a fait souche à partir du XV ème siècle. Il n’y a donc là ni une appréciation morale sur les personnages de l’histoire, ni une invitation à distinguer les « bons »  des « mauvais ».
« LE VILLAGE DES BONS » est un roman et ne prétend pas faire œuvre historique, encore moins défendre une idéologie. L’auteur tente simplement d’évoquer, dans le cadre d’événements difficiles, les ambivalences et les complexités du comportement des êtres qui les ont vécus avec leurs peurs mais aussi avec leurs convictions.
Les propos prêtés à certains personnages sont ceux de la « collaboration ». Avec notre connaissance actuelle des actes terrifiants que ces mots ont couverts, ceux-ci peuvent nous paraître aujourd’hui très durs à entendre et à accepter. C’est pourquoi l’auteur s’est efforcé de les replacer dans leur contexte de préjugés et d’aveuglements des années 40-45 en les reliant aux habitudes de vie et de pensée propres au milieu du « village des Bons ». Pierre Sabourin espère ainsi avoir suivi les conseils de Montesquieu : « On ne jugera jamais les hommes si on ne leur passe les préjugés de leur temps ».

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ISBN / 978-2-343-10973-2 – 26€ – 304 pages

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Les Voyageurs de l’Outaouais

Les « Terres du Canada » font naître au XVIe siècle des espoirs d’Âge d’Or. Un siècle plus tard, ces espoirs sont toujours vivants dans l’imaginaire des paysans de l’Ouest et du Centre de la France. Nous sommes en 1669. Jean Sabourin, vingt-huit ans, laboureur de l’Aunis, sa femme Mathurine et leur jeune fils Pierre s’embarquent à la Rochelle pour la Nouvelle France. La pauvreté, la nécessité les jettent dans l’aventure ; mais aussi le désir de fuir les mauvaises fièvres des salines rochelaises. Ils rêvent de reconstruire une nouvelle Aunis au bord du Saint-Laurent et d’y transplanter leurs façons de travailler et de penser dans un monde ordonné et protégé. Mais avec le temps, se font jour de nouvelles aspirations qu’incarne leur petit-fils Jean-Baptiste : abandonner les labours pour le commerce de la fourrure, partir pour le Grand Nord sauvage et hostile, donner libre cours à la volupté de découvrir l’inconnu. Le rêve de Jean et celui de Jean-Baptiste sont l’image de deux « voyages », de deux volontés.
A force de courage et d’épreuves surmontées, ces deux rêves parviendront-ils à s’épanouir dans une Nouvelle France pressée par la menace iroquoise ou anglaise, et secouée par les rivalités entre colons, marchands, officiers du Roi, seigneurs, Jésuites et Sulpiciens ?

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